Bonjour chers amis,
Un très grand merci encore pour votre présence qui nous encourage sans cesse à vous proposer des moments encore plus délicieux de découvertes.
Je vous joins ci-dessous un petit album photos souvenirs :
Accueil à la Cité du Vitrail.
Des auditeurs très attentifs.
De pures merveilles cisterciennes dites en grisailles
Créations contemporaines d'inspiration cistercienne
Saint-Marcel : création d'un atelier parisien datée de 1935. Composition originale
Médaillon du 12 ème siècle similaire, dans son traitement, au vitrail de la Rédemption conservé dans le trésor de la cathédrale de Châlons-en-Champagne.
Belle initiative que cette Cité du Vitrail, voulue par le Conseil Général de l'Aube, qui permet d'approcher les techniques des maîtres-verriers médiévaux et contemporains dans un cadre lumineux.
Situé dans l'enceinte de l'Hôtel-Dieu-le-Comte, daté du XVIIIème siècle, ce lieu culturel et pédagogique est installé dans une grange de la même époque.
Saint-Jean-au-Marché.
L'église est dédiée à Saint-Jean-Baptiste.
La nef et ses bas-côtés datent du XIIIème siècle et le choeur du XVIème siècle.
Située au sein d'un quartier marchand de la cité, elle s'inscrit totalement dans l'histoire des grandes foires de Champagne d'où son appellation " au Marché ".
C'est tout là-haut !
Pauvre Sainte Agathe. Belle verrière en grisaille datée du XVIème siècle.
Le jugement de Salomon. Epoque Renaissance.
Quelle grâce pour cette statue de la Renaissance ! Vers 1525.
Cette Visitation, attribuée à Nicolas Halins, est d'une grande sensibilité avec les deux mains des femmes jointes posées l'une sur l'autre.
Elisabeth et Marie sont parées d'atours de la Renaissance très soignés.
Chef-d'oeuvre attribué au Maître de Chaource. Déploration sculptée vers 1515-1530.
Dans le Nouveau Testament la déploration est un épisode qui intervient entre la descente de la croix et la mise au tombeau. Pleurs et lamentation y sont représentés.
Le Christ allongé crée le lien entre les trois personnages, à savoir saint Jean, la Vierge-Marie et Marie-Madeleine. Saint Jean consolant Marie d'une apposition de sa main sur l'épaule droite de la mère de Jésus.
Remarquable composition de cet imagier renommé.
Un repos bien mérité.
Le retable du choeur de l'église date de la fin du XVIIème siècle. D'inspiration Italienne, il fut réalisé par Michel Noblet et embelli de deux tableaux du troyen Pierre Mignard, premier peintre du roi Louis XIV.
Colonnes en marbre noir et chapiteaux en marbre blanc.
Belle harmonie de cet ensemble composé dans le style antique.
Claveaux d'arcs et piliers de la nef un peu ébranlés mais tenant bon... Blancheur surprenante de la pierre.
Un grand merci à notre guide, Christiane Rolland, qui a su nous passionner pour ce bel édifice.
Pause déjeuner.
Bon appétit
Hôtel-Dieu-le-Comte.
Monsieur Arnaud Baudin, directeur-adjoint des archives et du patrimoine ( service du département de l'Aube ) et commissaire scientifique de l'exposition nous a accueillis et nous a présenté cette exposition évènement : Clairvaux. L'Aventure cistercienne.
Il a su, avec une grande érudition et une grande courtoisie, nous passionner pour ce délicieux moment passé dans ces salles emplies de trésors médiévaux.
C'est la première fois qu'une telle exposition de cette envergure est présentée autour de la vie monastique, politique, économique, artistique et intellectuelle de l'abbaye de Clairvaux du XIIème au XVIIIème siècle.
Plus de 150 oeuvres sont réunies du 5 juin au 15 novembre 2015.
Parmi ces joyaux à noter la Grande Bible de Clairvaux, manuscrit sur parchemin, datée de 1145-1150 et la Croix Reliquaire de la Vraie Croix créée vers 1210-1220.
La première crosse en argent doré ayant appartenu à Robert de Molesmes. ( 1028-1111 )
Histoire de crosses...
Sans borne... ( XVIIème siècle )
A noter que trois objets, conservés dans le trésor de la cathédrale Saint-Etienne de Châlons-en-Champagne, sont présentés dans cette exposition :
- la natte de saint Bernard sur laquelle il se reposait et serait mort en 1153. Il est d'usage chez les cisterciens de coucher sur une natte le frère qui va mourir.
Ce fragment est composé de joncs tressés et repliés aux extrémités. Il porte deux cachets de cire dont un portant le monogramme du chanoine Leydier qui était secrétaire de l'évêché sous l'épiscopat de Mgr de Prilly, évêque de Châlons de 1824 à 1860.
- la sandale liturgique dite de saint Malachie.
Contemporain de saint Bernard, ce saint irlandais meurt à Clairvaux le 2 novembre 1148.
C'est un soulier fait de cuir rouge sur la tige. L'épaisse semelle est en cuir orangé. Couverte de rinceaux végétaux en fine peau dorée, cousue de fils de soie rouge, cette sandale peut être attribuée à Malachie car ce décor était fort employé à l'époque.
- la mitre dite de saint Malachie
Les dernières études et analyses sur cet ornement la dateraient plutôt du XIIIème ou XIVème siècle.
Elle ne peut plus être attribuée à Malachie même si certains de ses éléments datent du XIIème siècle : les orfrois brodés et les fragments losangés par exemple.
( sources tirées du catalogue de l'exposition )
Cathédrale Saint-Pierre-Saint-Paul.
Après un incendie, en 1188, qui détruisit l'ancienne cathédrale, la construction d'un nouvel édifice est décidée. Il sera érigé en plus de 400 ans. La guerre de Cent Ans ayant interrompu les travaux.
Les chapelles rayonnantes du chevet sont érigées en premier à partir de 1198 et la façade ouest ne sera achevée qu'en 1554 avec la base de la tour saint Pierre. Cette tour sera terminée en 1634.
Notre conférencière, Dominique Renaud, nous a présenté avec brio une partie des 1500 mètres carrés des riches verrières qui constituent cet écrin de lumière.
Vitraux du choeur du XIIIème siècle.
Vitraux de la nef du XVIème siècle.
Excellent exercice pour les cervicales.
Création début du XVIIe siècle
tabernacle |
A très bientôt lors de nos conférences d'été dans la cathédrale.
Dès que possible le programme vous sera transmis.
Avec nos plus amicales salutations.
Le CA de votre association.
CL
Photographies : Michèle Jacquet et Claude Lafauche.
Photographies : Michèle Jacquet et Claude Lafauche.
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