mardi 5 janvier 2016

Notre sortie à Verdun en octobre 2015


Notre sortie à Verdun, le 11 octobre 2015

Verdun, la Grande Guerre, la terrible bataille du 26 février au 19 décembre 1916, l'enfer, 700 000 victimes, 360 000 français, 335 000 allemands ! Impossible d'oublier ! Bien au contraire !


Cette année, en 2016, cent après, de partout dans le monde les regards se tourneront vers cette ville et  des millions  de messages rendant hommage à toutes les victimes de cette guerre atroce, près de 10 millions de militaires et de 9 millions de civils, y convergeront.
Des dizaines de milliers de personnes se rendront dans cette ville, Capitale Mondiale de la Paix (statut attribué par l'ONU) et sur les lieux des batailles : Douaumont, Fleury, Vaux, etc... Ils visiteront le Mémorial et se recueilleront devant le monument de la Paix et le monument aux Morts.

Mais, également, à cette occasion, ils auront la surprise de découvrir une belle petite ville de province, sur les rives alanguies de la Meuse, que nous avons eu le plaisir de visiter le 11 octobre dernier, en compagnie de plus de 40 amis de notre association.

 





Ce dimanche-là, en déambulant à travers les rues, à partir de la Porte St Paul, sous la conduite du Professeur honoraire de l'Université de Nancy, Jean-Pol Evrard, pur verdunois, nous avons appris maintes choses  fort intéressantes sur cette ville, sur sa situation géographique et sur sa longue histoire dont nous ne retenions jusque-là que le célèbre traité en 843 et la grande bataille de 1916, en passant par son rattachement au royaume de France en 1648.

Verdun c'est une ville dont on parle déjà à l'époque gallo-romaine et que M. Evrard, nous présenta au fil des vestiges, des bâtiments et des monuments rencontrés : les anciens remparts, l'abbaye St Paul, la chapelle du collège Buvignier, la crypte St Maur, l'hôtel de ville, l'hôtel de la Princerie, la porte Chaussée, la porte châtel, et bien d'autres encore.







Sans oublier la cathédrale Notre-Dame qui domine la ville et que a nous présentée, l'après-midi, d'une façon magistrale et enjouée, Michael George,  jeune historien passionné et passionnant.

De cette édifice, nous retenons particulièrement sa construction, en 990, selon le plan roman-rhénan (une nef, deux transepts, deux absides opposées, chacune flanquée de deux tours), ce qui en fait aujourd'hui encore un bâtiment imposant.
Actuellement, il compte de nombreux styles architecturaux : roman, gothique, mais aussi baroque et classique. Nous retenons aussi le baldaquin réalisé à l'image de celui de St Pierre de Rome, des fresques murales et les restes d'un splendide portail polychrome du XII ème siècle incrusté dans le mur d'une salle gothique adjacente et la crypte.







 



Nous avons fort apprécié aussi son cloître du XVI ème, de style flamboyant.

la crypte St Maure
Ce fut, en tout cas, une belle sortie que celle du 11 octobre, à Verdun, d'autant plus qu'elle fut agrémentée d'un repas bien sympathique au restaurant l'Authentique.

 Merci à nos organisateurs du comité d'administration, Marie-Jo, Claude, Michèle et Sylvain.

Photos M. Jacquet

jeudi 3 septembre 2015

Dernière conférence du cycle Regards sur la cathédrale 2015.

Chers amis, bonjour !

Trente à cinquante personnes ont assisté à chacune de nos conférences dominicales proposées durant cet été et nous les remercions. C'est un réel encouragement à continuer d'organiser de telles animations.
Celle de dimanche dernier, menée par Marie-Jo, fut très intéressante également. 
Notre amie a su nous passionner et nous emmener à la rencontre de personnages gravés sur des pierres tombales finement ciselées.



 Là, un couple de bourgeois revêtus de ses plus beaux atours.


Ici un chanoine humblement agenouillé devant le saint patron de la cathédrale, Saint-Etienne,
qui porte sur la tête une pierre, symbole de son martyr.
Quelques gouttes de sang perlent sur sa joue droite.

.                    La tête reposant délicatement sur un coussin, Philippe de Thomassin,
qui fut seigneur de Braux et gouverneur de la ville,
repose en armure sur cette plaque noire.

Un autre chanoine tenant dans sa main droite un livre saint richement orné.
Les ferrures apparentes sur le manuscrit servaient à protéger la reliure lors de l'ouverture.
Certains visiteurs ont remarqué les oreilles quelque peu décollées de notre saint homme...


Verdun sera notre destination pour notre voyage automnal, le dimanche 11 octobre prochain.
Nous serons accompagnés par Monsieur Jean-Pol Evrard, chercheur à l'université de Lorraine.
Nous vous communiquerons bientôt les précisions sur le programme et les modalités d'inscription. Belle journée de découvertes en perspective.
Cochez cette date, dès à présent, sur votre agenda !

Bien amicalement.

CL

Photographies : Michèle Jacquet et Claude Lafauche.




mercredi 24 juin 2015

Notre belle sortie à Troyes

Bonjour chers amis,

Un très grand merci encore pour votre présence qui nous encourage sans cesse à vous proposer des moments encore plus délicieux de découvertes.

Je vous joins ci-dessous un petit album photos souvenirs :

Accueil à la Cité du Vitrail.






 Des auditeurs très attentifs.





De pures merveilles cisterciennes dites en grisailles
Créations contemporaines d'inspiration cistercienne


Un carreau de pavement vernissé de l'époque de Saint-Bernard.


Saint-Marcel : création d'un atelier parisien datée de 1935. Composition originale


Médaillon du 12 ème siècle similaire, dans son traitement, au vitrail de la Rédemption conservé dans le trésor de la cathédrale de Châlons-en-Champagne.



Belle initiative que cette Cité du Vitrail, voulue par le Conseil Général de l'Aube, qui permet d'approcher les techniques des maîtres-verriers médiévaux et contemporains dans un cadre lumineux.
Situé  dans l'enceinte de l'Hôtel-Dieu-le-Comte, daté du XVIIIème siècle, ce lieu culturel et pédagogique est installé dans une grange de la même époque.

Saint-Jean-au-Marché.

L'église est dédiée à Saint-Jean-Baptiste.
La nef et ses bas-côtés datent du XIIIème siècle et le choeur du XVIème siècle.
Située au sein d'un quartier marchand de la cité, elle s'inscrit totalement dans l'histoire des grandes foires de Champagne d'où son appellation " au Marché ".





C'est tout là-haut !

Pauvre Sainte Agathe. Belle verrière en grisaille datée du XVIème siècle.


Le jugement de Salomon. Epoque Renaissance.


Quelle grâce pour cette statue de la Renaissance ! Vers 1525.


Cette Visitation, attribuée à Nicolas Halins, est d'une grande sensibilité  avec les deux mains des femmes jointes posées l'une sur l'autre.
Elisabeth et Marie sont parées d'atours de la Renaissance très soignés.
Chef-d'oeuvre attribué au Maître de Chaource. Déploration sculptée vers 1515-1530.


Dans le Nouveau Testament la déploration est un épisode qui intervient entre la descente de la croix et la mise au tombeau. Pleurs et lamentation y sont représentés.
Le Christ allongé crée le lien entre les trois personnages, à savoir saint Jean, la Vierge-Marie et Marie-Madeleine. Saint Jean consolant Marie d'une apposition de sa main sur l'épaule droite de la mère de Jésus.
Remarquable composition de cet imagier renommé.


Un repos bien mérité.


Le retable du choeur de l'église date de la fin du XVIIème siècle. D'inspiration Italienne, il fut réalisé par Michel Noblet et embelli de deux tableaux du troyen Pierre Mignard, premier peintre du roi Louis XIV.
Colonnes en marbre noir et chapiteaux en marbre blanc.
Belle harmonie de cet ensemble composé dans le style antique.


Claveaux d'arcs et piliers de la nef un peu ébranlés mais tenant bon... Blancheur surprenante de la pierre.

Un grand merci à notre guide, Christiane Rolland, qui a su nous passionner pour ce bel édifice.

Pause déjeuner.

Bon appétit

Hôtel-Dieu-le-Comte.
Monsieur Arnaud Baudin, directeur-adjoint des archives et du patrimoine ( service du département de l'Aube ) et commissaire scientifique de l'exposition nous a accueillis et nous a présenté cette exposition évènement : Clairvaux. L'Aventure cistercienne.
Il a su, avec une grande érudition et une grande courtoisie, nous passionner pour ce délicieux moment passé dans ces salles emplies de trésors médiévaux.
C'est la première fois qu'une telle exposition de cette envergure est présentée autour de la vie monastique, politique, économique, artistique et intellectuelle de l'abbaye de Clairvaux du XIIème au XVIIIème siècle.
Plus de 150 oeuvres sont réunies du 5 juin au 15 novembre 2015.
Parmi ces joyaux à noter la Grande Bible de Clairvaux, manuscrit sur parchemin, datée de 1145-1150 et la Croix Reliquaire de la Vraie Croix créée vers 1210-1220.
La première crosse en argent doré ayant appartenu à Robert de Molesmes. ( 1028-1111 )
Histoire de crosses...



Sans borne... ( XVIIème siècle )


A noter que trois objets, conservés dans le trésor de la cathédrale Saint-Etienne de Châlons-en-Champagne, sont présentés dans cette exposition :

- la natte de saint Bernard sur laquelle il se reposait et serait mort en 1153. Il est d'usage chez les cisterciens de coucher sur une natte le frère qui va mourir.
 Ce fragment est composé de joncs tressés et repliés aux extrémités. Il porte deux cachets de cire dont un portant le monogramme du chanoine Leydier qui était secrétaire de l'évêché sous l'épiscopat de Mgr de Prilly, évêque de Châlons de 1824 à 1860.

- la sandale liturgique dite de saint Malachie.
  Contemporain de saint Bernard, ce saint irlandais meurt à Clairvaux le 2 novembre 1148.
  C'est un soulier fait de cuir rouge sur la tige. L'épaisse semelle est en cuir orangé. Couverte de rinceaux végétaux en fine peau dorée, cousue de fils de soie rouge, cette sandale peut être attribuée à Malachie car ce décor était fort employé à l'époque.

-  la mitre dite de saint Malachie
   Les dernières études et analyses sur cet ornement la dateraient plutôt du XIIIème ou XIVème siècle.
   Elle ne peut plus être attribuée à Malachie même si certains de ses éléments datent du XIIème siècle : les orfrois brodés et les fragments losangés par exemple.
( sources tirées du catalogue de l'exposition )


 Cathédrale Saint-Pierre-Saint-Paul.

Après un incendie, en 1188, qui détruisit l'ancienne cathédrale, la construction d'un nouvel édifice est décidée. Il sera érigé en plus de 400 ans. La guerre de Cent Ans ayant interrompu les travaux.
Les chapelles rayonnantes du chevet sont érigées en premier à partir de 1198 et la façade ouest ne sera achevée qu'en 1554 avec la base de la tour saint Pierre. Cette tour sera terminée en 1634.


Notre conférencière, Dominique Renaud, nous a présenté avec brio une partie des 1500 mètres carrés des riches verrières qui constituent cet écrin de lumière.



Vitraux du choeur du XIIIème siècle.


Vitraux de la nef du XVIème siècle.



Excellent exercice pour les cervicales.








                  Création début du XVIIe siècle







tabernacle










Mille mercis encore à nos intervenants.

A très bientôt lors de nos conférences d'été dans la cathédrale.
Dès que possible le programme vous sera transmis.

Avec nos plus amicales salutations.

Le CA  de votre association.

CL

Photographies : Michèle Jacquet  et  Claude Lafauche.